Laboratoire d'analyses
« Un animal ne parle pas, comment deviner ce qui ne va pas chez lui ? »
Pour pallier l’absence de dialogue, le vétérinaire a plusieurs techniques à sa disposition ! S’il commence toujours par observer, ausculter et palper l’animal, il peut aussi avoir recours à des analyses de sang, d’urine et/ou de selles pour obtenir plus d’informations sur la santé de l’animal.
Chez Okivét, toutes les cliniques vétérinaires sont équipées d’analyseurs permettant de réaliser sur place des bilans biologiques complets pour les animaux.
« A quoi servent les bilans biologiques ? »
Les bilans biologiques sont très utiles pour confirmer ou approfondir une hypothèse diagnostique mais ils sont également précieux pour suivre l’évolution de la santé du chien ou du chat au fil du temps.
Nous trouvons normal que notre médecin nous demande de temps en temps de faire un bilan sanguin pour doser le cholestérol, la vitamine D, le fer, etc. Chez les animaux, le suivi régulier de certains paramètres est également intéressant pour dépister tôt un processus pathologique ; la présence de protéines dans l’urine peut par exemple indiquer un dysfonctionnement rénal chez le chien ou le chat.
Plus tôt une anomalie sera détectée, plus il sera facile de mettre en place des mesures nutritionnelles et/ou médicales adéquates visant à ralentir l’évolution d’une maladie, améliorer la qualité de vie de l’animal et prolonger son espérance de vie.
« A quelle fréquence faut-il réaliser les bilans biologiques ? »
Dès qu’un chien ou un chat atteint l’âge adulte, il est conseillé de faire réaliser des analyses de base pour que le vétérinaire dispose de valeurs de référence à son sujet. Les « constantes biologiques » vont en effet varier avec l’âge, le poids, la condition physique… D’autre part, un effet race intervient : les concentrations en hormones thyroïdiennes sont par exemple plus basses chez les lévriers que dans d’autres races, les triglycérides sanguins sont souvent élevés chez le schnauzer nain, etc. L’interprétation de résultats ponctuels sera toujours plus fiable si le vétérinaire dispose de valeurs de base.
La fréquence des bilans sera ensuite à discuter avec le vétérinaire traitant lors des visites de santé ; plus ces bilans seront réguliers, plus il sera aisé de repérer rapidement quelque chose d’anormal.
Ces examens de routine ont un coût mais le dépistage précoce d’une maladie évoluant à bas bruit peut éviter des frais importants si l’animal tombe malade ; certains forfaits d’assurance santé incluent d’ailleurs des bilans biologiques réguliers dans leurs contrats.