Médecines complémentaires

Quatre Français sur 10 ont recours aux médecines complémentaires telles que l’ostéopathie, la physiothérapie, l’acupuncture, la thérapie laser, la phytothérapie, l’homéopathie… Sachez que les vétérinaires s’intéressent aussi de plus en plus à ces thérapies, qui peuvent parfaitement être associées à la médecine classique, dite « allopathique ».

 

Le champ d’application de ces thérapies est très large ; à titre d’exemple, certaines médecines complémentaires peuvent soulager des douleurs chroniques chez les chiens et les chats, en limitant le risque d’effets secondaires liés à l’administration prolongée de médicaments anti-inflammatoires.

  • L’ostéopathie fait le lien entre le système locomoteur et le fonctionnement général de l’organisme. En déverrouillant certaines tensions, elle vise à restaurer un bon équilibre dans l’ensemble du corps.
  • La physiothérapie est très utile pour la rééducation d’un animal ayant subi une chirurgie articulaire. Elle permet aussi de soulager une douleur en utilisant différentes techniques : massages, étirements, hydrothérapie, électrostimulation…
  • L’acupuncture vise à rétablir l’harmonie des flux énergétiques en stimulant des points situés sur des méridiens dont le tracé dépend de l’anatomie de chaque espèce animale.
  • La thérapie au laser utilise des lumières proches de l’infrarouge pour activer le métabolisme cellulaire. Elle peut favoriser la cicatrisation, réduire une inflammation, stimuler le renforcement musculaire en cas de douleur articulaire, etc.
  • La phytothérapie est à l’origine de nombreux médicaments : environ 40 % des médicaments vétérinaires de synthèse utilisés aujourd’hui sont inspirés de molécules végétales : la pénicilline, la morphine, l’atropine… Rien que dans le domaine des douleurs articulaires, au moins une vingtaine de plantes possèdent des propriétés intéressantes.
  • L’homéopathie consiste à administrer une substance active qui provoquerait des symptômes similaires à ceux observés chez l’animal, mais à très haute dilution. Idéalement, un remède homéopathique doit aussi être adapté au « terrain » individuel car chaque chien ou chat a une manière personnelle de réagir à une maladie.

 

Grâce à la mise en réseau de compétences locales, les cliniques Okivét peuvent proposer à leurs clients de bénéficier du savoir-faire de praticiens formés à ces différentes techniques.