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Le mentorat inversé : pour Okivét, une autre façon de fédérer les équipes

Décryptage - 29/04/2022

La relation de mentorat présente des bénéfices, tant pour le mentoré que pour le mentor. Pour ce dernier, on parlera d’un mentorat inversé, qui présente des avantages aux multiples facettes : une forme de compagnonnage, loin du coaching, un moyen de mieux comprendre les jeunes vétérinaires, une façon de développer ses compétences en tant que manager leader, et l’occasion de se questionner sur sa pratique. Conforme à ses valeurs, le groupe Okivét encourage ses salariés au mentorat.

 

Alors que le mentorat, fondamental en management, est développé pour mettre à profit les compétences et l’expérience professionnelle d’un praticien senior au service de la formation d’un jeune vétérinaire, cette relation de jumelage présente des bénéfices aussi pour le vétérinaire plus expérimenté.

 

Le mentorat inversé : pour favoriser la cohésion d’équipe

Soulignons d’abord que transparence, confiance, respect et envie de partager sont consubstantiels à une relation de mentorat, inversé ou non. Pour garantir la satisfaction des deux parties, le mentorat doit partir d’une envie sincère de donner, ainsi que d’une une acceptation de la remise en question de sa pratique.

Mais pour l’accompagnant qui choisit de dédier du temps au développement des jeunes générations, le mentorat prend le reflet d’un certain aboutissement dans la réalisation de soi.

L’effet miroir et l’impact des conseils donnés est d’autant plus fort dans une relation entre vétérinaires que le mentor a sans doute vécu les mêmes situations et s’est posé des questions similaires quelques années auparavant, notamment en relation clients.

Ainsi, accompagner un jeune génère une satisfaction certaine pour le vétérinaire senior qui se sent utile et écouté.

 

La solidarité et la confiance qui se créent dans cette relation permettent d’attirer, de générer un sentiment d’appartenance et de fidéliser les générations Y et Z. La posture, l’état d’esprit avec lequel le vétérinaire pratique son art, s’en trouvent ainsi pérennisés. In fine, pour les jeunes générations, il s’agit d’intégrer de manière informelle, des habitudes anciennes tout en les adaptant à leurs besoins.

Cette pratique permet ainsi d’accélérer la transformation dans l’entreprise et la compréhension d’un monde en pleine évolution, notamment digitale.

Le mentorat inversé : pour lutter contre les incompréhensions intergénérationnelles

Comme constaté dans de nombreuses entreprises, la mixité générationnelle, nouvel enjeu des entreprises, provoque parfois des incompréhensions, des dissonances, voire des conflits, qui péjorent la productivité et la rentabilité de l’activité et entravent sa transformation, pourtant nécessaire.

La génération Y, voire Z, diverge par ses méthodes de communication et de recherche d’informations. Elle a une autre approche du travail en équipe, une idée différente du bien-être et de la réalisation de soi au travail.

En comprenant sans jugement ces écarts, le mentorat inversé facilite la mise en place d’une vision stratégique cohérente et permet de dépasser les obstacles technologiques.

Au quotidien, l’équipe travaille dans une ambiance plus positive et décontractée. Cette innovation RH a également un impact sur l’épanouissement et la fidélisation des profils plus « juniors ». Grâce au reverse mentoring, les collaborateurs moins expérimentés ont la possibilité de tenir un rôle de mentor traditionnellement réservé aux décideurs. Cela prépare les jeunes mentors à assumer des rôles de leadership.

 

Le mentorat inversé : pour développer ses compétences de manager

Faire acte de générosité en dédiant du temps à un vétérinaire junior, savoir écouter, communiquer positivement et avec humilité, encourager au bon moment ou recadrer si nécessaire, offrir des ressources favorisant le développement d’autrui : voici les compétences démontrées par le mentor dans son accompagnement du mentoré, et qui apparaissent tout aussi fondamentales dans la posture de manager leader.

Ainsi le mentorat peut aider les vétérinaires seniors à développer leur savoir-être et devenir de meilleurs managers au sein d’une équipe, ou à l’échelle d’un groupe de cliniques comme Okivét.

Accepter une mission de ce type nécessite un véritable engagement.

Cela implique d’évaluer la charge de travail supplémentaire induite par ce rôle et d’identifier un référent auquel le mentor peut se confier en cas de besoin.

 

Le mentorat inversé : pour ré-interroger la pratique des vétérinaires seniors

Trait commun à de nombreux vétérinaires, la curiosité et l’envie de se former jalonnent toute leur vie professionnelle. Pour les praticiens seniors, devenir mentor donne le moyen de se former au quotidien.

En effet, il peut arriver que les techniques utilisées par le mentor ne fassent plus partie des recommandations des experts et spécialistes. Le jeune peut alors renseigner le vétérinaire senior et lui donner l’occasion de revoir sa pratique, d’enrichir son expérience, que ce soit pour gagner en performance ou améliorer encore le bien-être animal par exemple.

Enfin, n’oublions pas que le compagnonnage est aussi un moyen d’apporter de la créativité et de générer de l’innovation et de l’agilité dans les entreprises. Car le secret d’une entreprise pérenne est aussi de savoir envisager sa transformation. Pourquoi devrait-il en être autrement dans les structures vétérinaires ?

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