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Je saute le pas, je cède ma clinique vétérinaire

Décryptage - 09/05/2022

Vendre sa clinique vétérinaire constitue une étape décisive dans un parcours professionnel, surtout si le praticien souhaite continuer à y exercer son art après la transaction.

Pour que cette transition soit un succès, le vétérinaire doit d’abord construire son projet professionnel et personnel, puis rencontrer le ou les acquéreur(s) potentiel(s), s’assurer que son projet est aligné avec celui du réseau, et vice-versa, et installer une relation de confiance avec l’acheteur.

Vous êtes vétérinaire praticien ? Vous avez envie de transmettre votre entreprise ? Vous avez envie de rompre avec votre sentiment d’isolement ? Vous avez envie de vous projeter dans un avenir différent ? Vous envisagez de vous faire racheter par un groupe ? Voici quelques conseils et des réponses « Okivét ».

D’abord déterminer son projet de vie future

De nombreux entrepreneurs qui réfléchissent à céder leur entreprise l’envisagent comme un deuil. Pas facile de confier « son bébé » à une personne inconnue. Et en même temps, que va-t-on devenir si on n’est plus chef d’entreprise ? N’y aurait-il pas une opportunité professionnelle au-delà de ma propre clinique ?

Une façon de parer à cette crise identitaire consiste à réfléchir à l’après et se donner un nouvel objectif de vie. Aurait-on plaisir à se recentrer sur le métier de vétérinaire praticien ? A-t-on envie de continuer à se former ? Comment souhaite-t-on équilibrer vie professionnelle et vie personnelle ? Que va-t-on faire de l’argent gagné sur la vente ? A-t-on besoin de garder une certaine autonomie au sein de l’entreprise qui va racheter ma clinique ? Toutes les réponses à ces questions apportent-elles un bénéfice à l’ensemble de notre écosystème (famille, équipe, proches,…) ?

Okivét, c’est avant tout un projet humain qui permet de s’épanouir dans sa vie de vétérinaire et sa vie personnelle.

Ensuite, il s’agit de trouver le groupe qui propose des solutions compatibles avec son propre projet de vie. En effet, chaque groupe de cliniques vétérinaires propose des solutions différentes. C’est pourquoi il apparait fondamental de bien se renseigner avant.

A ce titre, Okivét se distingue des autres groupements par sa dimension humaine et ses valeurs. Chez Okivét, les décisions sont prises en considérant aussi le bien-être de chacun.

 

  • La constitution de grappes de cliniques géographiquement proches permet le partage de connaissances et de ressources au niveau local.

Un réseau d’entraide et d’échanges quotidiens avec ses voisins  s’installe.

Libre à chaque vétérinaire de faire appel aux confrères de son réseau pour décupler les possibilités thérapeutiques  offertes à ses patients, notamment l’usage de médecines complémentaires comme la physiothérapie.

  • Lapproche « One Health » (Une seule santé) permet d’envisager l’animal dans son écosystème, c’est-à-dire au sein de sa famille et en considérant l’attachement du propriétaire pour son animal.

La médecine préventive, la prise en charge de la douleur, l’éducation et le comportement, l’accompagnement de fin de vie, deviennent des sujets de premier plan.

Okivét a donc mis en place des partenariats visant à optimiser la qualité de soins et des conseils prodigués dans ces domaines, avec CAPdouleur, et AnimaCare.

  • La formation continue des équipes se trouve au cœur du projet Okivét. Les vétérinaires cédants peuvent ainsi choisir de continuer à se former dans leurs domaines de prédilection. Les partenariats CAPdouleur, Anima Care mais aussi Alforme permettent de se former sur la gestion de la douleur, de la fin de vie et sur la physiothérapie. Toutefois, chacun est libre de choisir la spécialisation qui lui plait, comme par exemple la nutrition, l’échographie…
  • Le projet Okivét est aussi fondé sur l’envie d’améliorer « le confort de vie, le confort d’esprit » des vétérinaires cédants, qui deviennent salariés de l’entreprise. Ils peuvent ainsi se recentrer sur leur cœur de métier en se déchargeant d’une grande partie des tâches administratives. Ce gain de temps peut représenter jusqu’à 6 heures par semaine. Un temps qui peut être réalloué à son métier, à la formation, ou à sa vie personnelle. Les ressources humaines Okivét soutiennent également le don de congés entre salariés.
  • Un vétérinaire chef d’entreprise peut accepter de ne plus être seul décideur pour sa structure si, en contrepartie, il peut continuer à entreprendre et reçoit une aide, au jour le jour, de la part de l’équipe support du groupe.

Chez Okivét, ces services supports sont toujours à l’écoute pour résoudre les problématiques quotidiennes comme se positionner sur des projets de développement de la clinique.

 

Confronter son étude de marché à la proposition concrète

A partir du moment où le vétérinaire futur cédant commence à contacter un réseau de cliniques, une procédure de quelques mois s’engage. Les deux parties préserveront la confidentialité des échanges jusqu’à arriver à la signature de l’accord et l’annonce officielle de rachat.

Un peu comme pour un mariage, cette démarche de rachat n’est envisageable que si chacun joue le jeu de la transparence. Pour le vétérinaire cédant, il s’agit de divulguer ses documents comptables et financiers, de dresser un bilan de l’existant, tant humain que matériel, de faire part de ses projets futurs. Pour le groupe, il s’agit de montrer son fonctionnement, de faire connaitre les équipes, de donner à voir de la cohérence entre la communication faite autour du projet du groupe et la posture des équipes, notamment support.

Cette étape exige de l’authenticité de la part des deux parties. Ne pas survendre sa clinique. Ne pas faire de fausses promesses à l’équipe.

 

Mettre en place une relation de confiance

Pour que le vétérinaire cédant puisse vendre avec sérénité et continuer à travailler, en tant que salarié dans sa clinique ou en collaboration libérale, une relation de confiance doit être mise en place dès le jour de la signature du rachat. Et cette relation se sera installée peu à peu, dès la première rencontre.

Durant tout ce temps, la transparence entre les deux parties est le maître-mot.

 

Confiant de sa proposition de valeur, le vendeur s’attachera d’abord à détecter les signaux verbaux / non verbaux de son interlocuteur. Son approche est-elle arrogante ou humble, au contraire ? Regarde-t-il droit dans les yeux ? Quelle est son attitude face à l’équipe ? Face aux clients et aux animaux ? Elude-t-il certains sujets ? Donne-t-il de la visibilité sur les étapes du process de rachat et le fonctionnement des équipes supports ? Propose-t-il de rencontrer des cliniques des groupes ? Peut-on choisir les cliniques à contacter pour se renseigner ?

 

S’assurer que son projet personnel sera bien réalisable

Sur ces premières interactions, le vendeur a besoin d’être rassuré et de laisser parler l’acheteur pour jauger de la cohérence des informations apportées, de la congruence des différents signaux et de l’alignement sans ambiguïté avec son projet personnel.

Cédant et acheteurs pourront faire leur choix sur des bases financières, sur la qualité et la pertinence du projet d’entreprise, sur l’analyse des valeurs de chacun, sur l’organisation de la structure, et sur sa réputation.

 

Tout le processus de rachat nécessite de suivre une ligne de conduite rigoureuse pour chaque partie :

  • Mettre au clair toutes les objections potentielles,
  • Trouver des points d’accord concernant des divergences,
  • Endosser un nouveau rôle pour le vétérinaire cédant,
  • A tout moment et pour les deux parties, montrer sa fiabilité et son sérieux : « Faire ce qu’on dit, dire ce qu’on fait »,
  • Etablir ensemble un plan de rachat et les étapes de la réorganisation,
  • Etre en accord quant à la vision du devenir de l’entreprise à moyen terme et la mise en place des projets futurs, le cas échéant.

En effet, pour l’équipe, ce changement doit se dérouler de la manière la plus fluide et rassurante possible.

 

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